Bienfaits associés à l’exercice de désencombrement

 
 

Reprendre le contrôle

Parce qu’il nous amène à faire des choix, l’exercice de désencombrement nous permet de reprendre le contrôle de l’espace dans lequel on vit. En décidant librement des choses dont on souhaite s’entourer, on décide qui on est et ce que l’on souhaite devenir.

 

 

Voir émerger une forme de clarté

À travers les choix qu’il met devant nous, le grand ménage nous amène à éliminer des possibilités, à faire des deuils, à fermer des portes. Or fermer certaines portes nous permet d’ouvrir bien grand celles qu’on choisit de garder ouvertes.

Parce qu’il nous propose de nous entourer uniquement de ce qui est réellement important pour nous, l’exercice de désencombrement nous amène à nous définir et à identifier avec clarté nos valeurs, nos buts et les activités/personnes/situations qui nous rendent heureux.

Alors que toutes ces choses réellement importantes pour nous ont été définies, choisies et isolées du superflu, il devient plus facile de les prioriser de manière intentionnelle, sans distraction.

 

 

Participer activement au moment présent

En nous proposant de nous détacher de certains objets associés au passé, l’exercice de désencombrement nous amène à nous enraciner dans le présent.

La nostalgie est remplacée par la gratitude et le sentiment grisant de participer activement à sa propre vie.

 

 

Éliminer le sentiment de culpabilité

L’exercice de désencombrement nous permet également de nous libérer du poids et de la culpabilité associés à la présence de certains objets dans nos vies.

Exemples :

Il peut être extrêmement libérateur de se départir d’un foulard offert en cadeau par une personne qu’on aime (et animée des meilleures intentions) mais qu’on se sent coupable de ne jamais vouloir porter.

De laisser partir un vêtement acheté trop rapidement, payé trop cher et dans lequel on ne se sent pas vraiment bien finalement, parce qu’on se sent coupable d’avoir mal choisi et payé pour rien.

De donner un livre commencé et jamais terminé qu’on se sent coupable et paresseux de jamais avoir envie de poursuivre.

La vie est courte et la culpabilité ne devrait pas avoir sa place. Il y aura d’autres robes à porter, d’autres livres à lire, d’autres sports à pratiquer. En acceptant ses limites, ses intérêts, ses erreurs, on se libère de ce qui nous « tire vers le fond » et on fait de la place pour ce qui correspond réellement à la personne que l’on est.

 

 

Remettre en question ses habitudes de consommation

L’exercice de désencombrement peut également donner l’occasion de s’interroger sur ses habitudes de consommation. Cette réflexion peut générer une prise de conscience et peut se traduire par un changement de nos comportements en faveur d’habitudes de consommation plus responsables d’un point de vue éthique et/ou écologique.

 

 

Entreprendre d’autres changements

Au terme de ce grand ménage, le sentiment de contrôle et la clarté par rapport à ce qui nous anime peuvent nous donner l’énergie et la confiance d’entreprendre d’autres défis associés au bien-être. Le désencombrement aura permis de libérer l’espace mental nécessaire pour accueillir de nouveaux projets.

 

 

Bienfaits associés au résultat, à I’espace désencombré, au mode de vie minimaliste

 
 

Un sentiment de liberté, de légèreté

Il peut être grisant de vivre avec peu, dans un espace habité uniquement par les choses essentielles et les choses préférées. Sans le poids du reste. Le poids de l’entretien, le poids des projets mille fois repoussés, le poids du ménage qui n’en finit plus.

Vivre avec peu, c’est un peu comme voyager seulement avec une petite valise dans laquelle les items essentiels sont bien rangés. Ça fait du bien: on se sent libre, on se sent léger.

 

 

Moins de bruit visuel, plus de calme

En éliminant le « bruit visuel » associé à l’abondance de petites choses et à l’encombrement, on crée des zones de calme apaisantes pour le cerveau.

Même s’il est composé de choses que l’on aime, l’environnement visuel chargé peut devenir un facteur de stress difficile à identifier. Réduire les stimuli visuels par le désencombrement et la réorganisation du contenu des pièces dans lesquelles nous vivons peut aider à réduire le stress et à améliorer notre capacité à nous concentrer dans ces espaces.

Exemple :

Vivre dans un espace chargé visuellement = essayer d’avoir une conversation autour de la hotte de la cuisinière. On ne se rend pas compte que le bruit constitue un irritant avant que quelqu’un l’éteigne et que, tout à coup, tout le monde se dise : Ahh, ça fait du bien, ça !

 

 

Moins de possibilités, un quotidien simplifié

En réduisant les options dans le quotidien (quelle cuillère de bois utiliser, quels vêtements porter, quel parfum choisir), on libère notre esprit de la nécessité de devoir sans cesse faire des choix.

Les petites décisions et hésitations du quotidien sont réduites au minimum et les actions de tous les jours deviennent plus fluides, plus simples.

 

 

Chaque chose à sa place, moins de stress

Lorsqu’on assigne un endroit à chaque chose (toujours le même, comme une maison dans laquelle devrait revenir chaque objet à la fin de la journée), on sait toujours où retrouver les choses lorsqu’on les cherche. On est alors moins stressé, on perd moins de temps à chercher, on se sent en contrôle.

 

 

Plus d’ordre et de propreté

Il est plus facile de garder rangés les espaces qui contiennent peu d’objets. Les espaces désencombrés sont aussi plus faciles à garder propres.

Alors que le ménage et le nettoyage des espaces encombrés peut paraître insurmontable, il devient envisageable une fois le superflu éliminé et le nécessaire organisé.

Conséquemment…

 

 

Un sentiment de fierté, une meilleure estime de soi

Nombreux sont ceux qui se privent de recevoir des amis et des membres de leur famille en raison du désordre et de la propreté discutable leur maison. Or une fois l’espace désencombré, alors qu’il devient possible de reprendre le contrôle de l’ordre et de la propreté, ces gens peuvent envisager ouvrir leur porte aux autres sans peur d’être jugés. Cette nouvelle possibilité peut générer une grande fierté en plus de faciliter les contacts avec d’autres personnes significatives dans leurs vies.

 

 

Des dépenses bien réfléchies

Le fait de vivre avec peu et la volonté de ne pas recréer d’encombrement nous amènent à bien réfléchir avant d’acheter quoi que ce soit. Lorsque l’on sait ce que l’on possède (parce que ce que l’on possède est facile d’accès, bien rangé) on a moins tendance à acheter les choses en double.

Et lorsqu’on réfléchit bien à la nécessité de posséder tel ou tel nouvel objet, quand on pense à la place qu’occupera le nouvel objet dans notre espace fraîchement désencombré, on fait moins d’achats impulsifs. Cette façon de consommer peut nous amener à restreindre nos dépenses et nous permettre d’économiser dans le but de nous payer des choses/expériences qui ont un réel impact sur notre bien-être.

 

 

Plus de gratitude

Alors qu’on prend conscience que le bonheur ne vient pas des choses dont on s’entoure, on brise le cycle du désir pour toujours plus. Le sentiment de manque s’estompe et on vit plus de gratitude et de contentement.

(Évidemment, on suppose ici que les besoins de base sont remplis.)

 

 

Un sentiment de force

Une fois les décisions prises, les boîtes de carton disparues et l’espace désencombré, s’installe un vertigineux sentiment de force. Le sentiment grisant d’être plus puissant que l’attachement aux objets, la dépendance aux gadgets de ce monde, la peur d’affronter des souvenirs chargés, la crainte d’affirmer qui l’on est et de blesser ceux qu’on aime, le désir de projeter une image parfaite de soi.

On donne un livre et on se sent plus fort que la peur d’oublier tout ce qu’il contient, plus fort que le désir de montrer qu’on est cultivé et qu’on a tout lu.

On donne un objet ayant appartenu à un grand-parent qu’on a aimé et on se sent plus fort que notre peur de vivre un deuil, de ressentir une peine bouleversante et de s’ancrer résolument dans le présent.

On donne et on se sent plus fort que la peur du manque, la peur du vide. Et ce sentiment reste en nous et nous rend, je crois, plus solide.

 

 

L’occasion de renouer avec la créativité

Vivre avec peu nous oblige parfois à faire preuve de créativité lorsqu’il s’agit de pallier l’absence d’un objet spécifique dans la maison. Or, il peut être agréablement stimulant de se retrouver plongé dans une situation de résolution de problème avec pour seul recours les objets que l’on possède.

Ainsi, une assiette manquante pourra être remplacée par la petite assiette jouet en céramique tirée de la cuisinette des enfants.

Lorsqu’il n’y aura plus de coupes, nous pourrons servir le vin dans les verres de tous les jours.

Et si nous donnons cet épluche-pomme que nous utilisons une fois par année, nous renouerons avec la patience et l’usage millénaire du couteau.

Lorsqu’on vit avec peu, on réalise la polyvalence des objets qui nous entourent et on se félicite d’en multiplier les usages.